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La micro-nutrition et l'alimentation santé sont de nos jours un pilier de la bonne santé. La mise en place du premier Plan National Nutrition Santé (PNNS) en 2001, suivi de trois autres, sont le reflet de la volonté des plus hautes instances (Ministère de la Santé) de souligner l'importance de la nutrition : le PNNS 4 (2019-2023) a pour objectif l'amélioration la santé de l'ensemble de la population par l'évolution de l'alimentation. Par ailleurs, la confirmation que l'alimentation joue un rôle dans nombre de maladies dites « de civilisation » a rappelé à tout un chacun les multiples conséquences et l'importance de l'alimentation préventive pour lutter contre le développement de ces maladies (cardio-vasculaires, métaboliques, mais aussi cancéreuses, etc.). C'est à la suite de diverses études que le PNNS 1 a été voté au début du millénaire, dont l'étude dite « de Lyon », au cours de laquelle de très nettes améliorations ont été observées en adoptant un régime qualifié de Crétois, que ce soit au niveau cardio-vasculaire (décès par infarctus du myocarde réduits de 81%, infarctus non mortel réduits de 71% par exemple), au niveau de la prévalence des cancers (moins 83%), mais aussi de manière générale (nombre de décès toutes causes confondues diminué de 60%). Plus récemment, de multiples études scientifiques ont montré une corrélation entre l'alimentation et le risque de développer de nombreuses maladies (maladies cardio-vasculaires, cancers, diabète de type 2, obésité..), avec tout le cheptel de comorbidités qui peuvent être associées à ces pathologies. Actuellement, une trop faible proportion de la population s'est approprié les recommandations du dernier PNNS, faute d'information suffisante et de connaissances adéquates : l'Inserm a même montré que les classes défavorisées de la population avaient une alimentation encore plus délétère que les classes sociales plus élevées !!!